Saint-Laurent présente sa collection homme printemps-été 2019 à New-York
13 novembre 2020
Anthony Vaccarello a choisi New-York pour présenter la nouvelle collection Saint Laurent homme printemps-été 2019, quelques jours seulement après le dixième anniversaire de la mort d’Yves Saint Laurent. Le défilé s’est déroulé sous l’œil attentif des célébrités, parmi lesquelles on a pu reconnaître les visages familiers de Charlotte Gainsbourg, Louis Garrel, Ezra Miller, Sean Lennon ou Kate Moss.
La nouvelle collection homme Saint Laurent, New-York en fond de décor
Après deux défilés organisés sur l’esplanade du Trocadéro, le créateur belge Anthony Vaccarello a choisi de traverser l’Atlantique et de présenter sa nouvelle collection à New-York. Le succès actuel de la marque aux Etats-Unis n’est sans doute pas étranger à ce choix. La collection, présentée le 6 juin 2018, s’affranchit également des dates habituelles imposées par la Fashion Week, et place la collection dans un nouvel espace-temps, celui de la demi-saison.
La collection homme Saint Laurent, un néo western urbain
Anthony Vaccarello, directeur artistique de la maison Saint Laurent depuis 2016, reste fidèle à l’esthétique rock initiée par son prédécesseur Hedi Slimane, et devenue nouveau signe distinctif de la marque. C’est donc dans une ambiance de western, mâtiné de rock, que les longues silhouettes filiformes et androgynes des mannequins des deux sexes défilent, chacun réglant son pas sur le son lancinant des notes électroniques d’une bande-son imaginée par le compositeur électro Sebastian.
L’homme Saint Laurent selon Vaccarello, du noir avant toute chose
Le noir règne en maître dans cet univers, où ses seuls adversaires sont des rouges sourds ou des teintes neutres. Même silhouette toute en jambes pour les cow-boys, et quelques cowgirls, déambulant sur le podium de marbre noir, tous habillés de pantalons moulants, de vestes cintrées brodées de sequins et de boots aux allures de santiags. Les chemises, fluides ou transparentes, laissent entrevoir, ou dévoilent, les torses glabres aux allures enfantines des garçons, qui se dénudent parfois totalement, pour ne plus revêtir que des peintures aux reflets métalliques, et s’embellir de gris-gris, plumes et colliers amérindiens. Des chapeaux à larges bords, posés en arrière de la tête, semblant quelquefois trop petits, complètent la silhouette.
Aimez-vous les westerns urbains ? Make It Happen peut en assurer la mise en scène dans l’un de ses espaces d’exception. Mais, vous pouvez préférer les scénarios plus classiques. Quelles que soient vos préférences, Make It Happen raconte l’histoire de votre marque dans les plus beaux quartiers de Paris.
© Vogue